Les Résultats d’une étude peuvent faciliter le diagnostic du POTS

Selon un article paru dans UToledo News, une étude récente menée à la faculté de médecine et de sciences de la vie de l’Université de Toledo pourrait faciliter le diagnostic du syndrome de tachycardie orthostatique posturale (ou POTS, un sigle anglophone). Les résultats suggèrent également que la condition peut être d’origine auto-immune. Certaines études suggèrent que 3 millions d’Américains pourraient être touchés par le POTS, mais des difficultés de diagnostic rendent difficile l’identification des patients.

À propos du syndrome de tachycardie orthostatique posturale (POTS)

Le syndrome de tachycardie orthostatique posturale (POTS) est une maladie caractérisée par une augmentation abrupte du rythme cardiaque lorsque la patiente passe de la position allongée à la position debout. La cause du POTS n’est pas bien comprise dans tous les cas et peut varier considérablement. Dans certains cas, cela peut apparaître comme une complication liée à une autre maladie. Environ 50% des cas de POTS sont associés à une infection virale récente. Parmi les autres risques, mentionnons le faible volume sanguin, le syndrome de fatigue chronique et le déconditionnement pendant le rétablissement d’une autre maladie. Les symptômes incluent fatigue, problèmes de sommeil, évanouissement, acrocyanose, vision trouble, problèmes cognitifs, palpitations, sensation de tête légère et maux de tête. Le traitement implique une variété de médicaments (d’utilisation non autorisée) et des changements de mode de vie tels que rester hydraté, augmenter la consommation de sel, éviter l’alcool, la caféine, l’exercice prolongé et manger de la nourriture en petites portions. Pour en savoir plus sur le POTS, cliquez ici.

Faciliter le diagnostic

La difficulté avec le POTS est qu’il est principalement diagnostiqué sur la base de signes cliniques, qui peuvent varier d’une personne à l’autre. Cependant, cette étude pourrait rendre le diagnostic aussi simple qu’une prise de sang. La raison pour laquelle le diagnostic pourrait devenir tellement plus simple est due à une révélation stupéfiante révélée par l’étude : pas moins de 89% des patients présentent des taux anormalement élevés d’autoanticorps adrénergiques alpha 1. C’est presque un signe certain que le POTS provient d’un mécanisme auto-immun, du moins la plupart du temps.

Ces autoanticorps pourraient jouer un rôle critique en tant que biomarqueur POTS. En théorie, si un patient présente des symptômes associés au POTS, un test sanguin permettant de détecter des niveaux élevés de cet autoanticorps pourrait confirmer de manière décisive le diagnostic. Bien que d’autres recherches permettront de consolider ces découvertes, qui ont également des implications importantes pour le traitement de la maladie, cette découverte représente un progrès important dans la compréhension de cette maladie.


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